Il retrace de façon passionnante l'histoire du petit déjeuner à travers les siècles et les habitudes selon les pays, puis comment il a évolué. Il déconstruit les mythes sur ce qu'il doit être ou pas.
Tous les matins du monde ne se ressemblent pas. Par exemple, en Europe du Nord, on mange plutôt salé au petit déjeuner et sucré au Sud, mais pas forcément. En Italie, on ne déjeune pas du tout. En Espagne, il y a un repas spécial en milieu de matinée (el almuerzo). Souvent aussi on traîne et on mange mieux au petit déjeuner le week-end parce qu'on a le temps, quitte à faire un brunch plus tardif.
En fait, l'obligation de prendre un petit déjeuner parce que ce serait le repas le plus important de la journée est une invention de l'industrie agro-alimentaire. D'autant que les aliments tout prêts proposés dans le commerce pour ce repas matinal (céréales, brioches longue conservation, etc.) sont parmi les plus transformés et sucrés. Donc inutile de suivre les injonctions (et craindre les menaces d'hypoglycémie) qu'on voudrait vous faire avaler. Au petit déjeuner, faites ce qu'il vous plait.
Notre corps n'est pas cette machine qu'il faut alimenter comme avec un carburant. Les progrès de la science ont permis de découvrir d'autres phénomènes plus complexes.
Le mieux est de s'écouter : si on n'a pas faim, ou pas le temps, à quoi bon se forcer ?
Un ouvrage instructif et très plaisant à lire.
Terre Urbaine, 2020, 128 pages.
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