Il y a longtemps que je n'avais pas vu une comédie aussi charmante, rafraîchissante et drôle : le film Maestro de Léa Fazer, hommage à Éric Rohmer et Jocelyn Quivrin qui devait initialement réaliser le film, inspiré de sa propre expérience.
Un acteur foufou (irrésistible Pio Marmaï), plus intéressé par les films à gros cachets, les belles voitures et les jolies actrices, se retrouve sur le tournage des Amours d'Astrée et de Céladon, le dernier film du maestro (magistral Michael Lonsdale), passionné de poésie et de textes classiques. Le choc des cultures crée l'effet comique tout au long du film. Au fur et à mesure, cette rencontre s'avèrera bouleversante et décisive — initiatique — dans la vie du jeune comédien qui découvre un autre art de vivre.
Comme dit le personnage de Michael Lonsdale : "La poésie, il n'y a rien à comprendre, il faut la sentir, la vivre et... il faut avoir été malheureux en amour, peut-être."
Voilà un film désopilant qui donne envie de se laisser traverser par la mélancolie et la délicatesse, de lire ou relire les grands classiques, les poèmes de Verlaine et surtout de revoir les films de Rohmer...
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