Comme dans les deux premiers, un quartier méconnu de Marseille est à l'honneur et des super méchants se font dézinguer par des quidams qui ne paient pas de mine mais qui, armés jusqu'aux dents, ne se laissent pas marcher sur les pieds. Les deux nouveaux héros sont Hercules, un géant des collines, et Esprit, un nain des cités, dont la rencontre improbable va créer un duo très attachant.
J'ai comparé Charles Gobi à un Tarantino marseillais dans une précédente chronique et, cette fois-ci, je pense aux films de Leos Carax : parfois dérangeants quand on les découvre, mais dont l'univers hors du commun laisse une trace dans la mémoire pendant longtemps.
On retrouve surtout la plume de l'auteur qui n'a pas sa pareille pour faire l'article :
"C'est noir comme une pète de chèvre et entièrement écrit en marseillais authentique sauf quelques mots en roumain (eh oui). Vous n'êtes pas obligé de l'acheter mais d'un autre côté s'il y a un contrôle du ministère de la Culture et que vous ne l'avez pas on va se moquer de vous pendant plusieurs générations. Vous pensez oh ben je m'en tape, moi... Oui ben et vos gosses qui seront montrés du doigt au caté, vous allez leur expliquer ça comment ?Et ça ne mange pas de pain de le découvrir.
Bref, réfléchissez-y à deux fois.
Ce livre superbe avec la couverture en couleurs et les pages écrites des deux côtés vaut 15 € de rien du tout.15 € c'est le prix de 15 à 20 baguettes.
Que feriez-vous de tout ce pain ?"
Le livre est disponible par correspondance sur le site de l'auteur qui s'auto-édite (où l'on peut également lire des extraits) ou, pour ceux qui peuvent s'y rendre, dans la boutique Marseille in the box, tout près du Vieux-Port à Marseille.
* Voir mes chroniques des autres livres du même acabit de Charles Gobi :
- Bar de la Sidérurgie
- Chemin des Prud'hommes
- Hercules des Trois-Ponts
- Les Goudes, c'est de l'anglais...
- La grosse Janine
- Il est pas con, ce con ?
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