Frank Andriat (un auteur belge, comme Bernard Quiriny), avec Jolie libraire dans la lumière, signe un bel hommage aux livres, aux lecteurs et aux libraires, aux rencontres autour des livres, aux librairies qu'il appelle des "jardins de livres".
Les clients de Maryline, la jolie libraire, viennent demander des livres et des auteurs fictifs, comme une certaine Aurélie Pompon (un nom qui sonne comme celui d'une célèbre romancière belge), et d'autres bien réels comme Christian Bobin ou Michèle Marineau. Dans les rayons de la librairie, sont aussi évoqués Erik Orsenna, Garcia Marquez et Anna Gavalda.
L'histoire parle de ces livres achetés au hasard et qui résonnent comme s'ils avaient été écrits pour le lecteur. Et parfois racontent sa propre histoire. Justement Maryline se reconnait trait pour trait dans un récit. Quelle est l'intention de l'auteur ? Quel message a-t-il à lui transmettre ?
Une anecdote : une cliente peintre entre dans la librairie, inspirée par la lumière qui tombe sur la libraire. Elles entament une conversation au cours de laquelle la peintre précise qu'elle habite à Melrand, en Bretagne, comme Marie Godest qui signe l'illustration de la couverture.
Quand fictions et et réalité se croisent.
Éditions Desclée de Brouwer Poche, 2015, 156 pages.
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