"Les nuits de Vladivostok sont grises et opaques" écrit Christian Garcin. Et pleines d'aventures incroyables qui croisent parfois des histoires vraies.
Thomas s'est trompé de train et débarque par erreur à Vladivostok au lieu de rejoindre Marie, comme prévu, à Irkoutsk. Il est arrêté par erreur par un détective chinois, le fameux Zhu Wenguang dit Zorro, déjà rencontré dans le roman Des femmes disparaissent. Heureusement, son acolyte Chen Wanglin (auteur d'histoires inspirées dudit détective) vient réparer la confusion. Pas rancunier, Thomas sympathise avec les deux Chinois, trinque avec eux et s'associe à leur enquête, en attendant Marie qui viendra les rejoindre et apporter de l'eau à leur moulin (mais pas dans leurs verres).
Dans Les nuits de Vladivostok, on croise entre autres, aux bords du lac Baïkal, Shoshana Stevens, une médium anglaise ; un certain Oleg Svechnikov qui a traversé la Russie à pied de Moscou à Vladivostok ; une serveuse blonde, souriante et sexy ; Ye-jin, une prostituée coréenne ; un figurant professionnel de films de Kung-fu ; et dans les sous-sol de New York, un chef de gang international nommé Wilfredo Rodriguez qui donne rendez-vous à un mafieux qui porte un nom d'écrivain russe... Et tous ces dédales et souterrains convergent jusqu'aux galeries du fort n° 3 de Vladivostok.
Un excellent roman d'aventures, aussi brillant que divertissant, où les gangsters ont des lettres et parlent littérature avant de parler affaires.
Éditions Stock, 2013, 368 pages.
D'autres chroniques sur les livres de Christian Garcin à lire dans ce blog :
- Selon Vincent et un entretien sur Selon Vincen
- Vétilles
- J'ai grandi
- Labyrinthes et Cie, La jubilation des hasards et Carnet japonais
- La neige gelée ne permettait que de tout petits pas
- Sortilège
- Des femmes disparaissent
- Les vies multiples de Jeremiah Reynolds
- Romans pour la jeunesse
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