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Éditions Grasset, 2009, 288 pages. |
Voilà un autre livre que je n'avais pas spécialement envie de lire, pour d'autres raisons : la drogue, la vie des people et des clubbers... ne me passionnent pas plus que ça. Mais, la rumeur laissait entendre que
Frédéric Beigbeder avait livré "
Un roman français" plus profond que ses précédents, et le prix Renaudot allait dans ce sens. Dans les mêmes conditions que "Le quai de Ouistreham", l'occasion m'est donnée de le lire (merci Mimi, merci maman). Ma très-belle-sœur Françoise l'attrape au vol et ne m'en dit que du bien. Lorsque mon tour vient, en effet : c'est fin, c'est bien écrit, c'est touchant (d'autant que, de la même génération, nous avons des références communes) et plein d'humour (il ne lésine pas sur l'autodérision).
D'ailleurs, le sujet des conditions épouvantables des gardes à vue me fait penser au récit émouvant et violent de
René Frégni : "
Tu tomberas avec la nuit". Âmes (trop) sensibles s'abstenir.
Éditions
Gallimard,
Collection Folio n° 4970, 2009, 176 pages.
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