Au Diable Vauvert, 2010. |
Cela commence par l'histoire en forme de parabole de deux jeunes poissons qui se demandent : "Tu sais ce que c'est, toi, l'eau ?" Ça continue par "La morale immédiate de cette histoire est tout simplement que les réalités les plus évidentes, les plus omniprésentes et les plus importantes, sont souvent les plus difficiles à voir et à exprimer."
Puis l'auteur raconte l'histoire d'un athée et d'un croyant qui confrontent leurs points de vue "avec cette intensité particulière qui s'installe aux environs de la quatrième bière". Évidemment, personne ne convaincra personne, chacun étant bien ancré dans ses convictions.
La discussion se poursuit par : qu'est-ce que penser, apprendre à penser, penser à quoi, à qui ? Comment supporter l'insupportable quotidien en restant ouvert au monde et aux autres ?
Au Diable Vauvert, 2009. |
J'en passe et des meilleures, comme on dit. Je vous laisse le loisir de plonger dans cette eau lucide qui trouble.
Ce qui me trouble le plus, c'est que David Foster Wallace n'ait pas réussi à mettre en pratique ses propres leçons de vie, puisqu'il a décidé de s'arrêter de vivre à 46 ans. En plus, son éditeur Au Diable Vauvert le présente toujours comme un écrivain "trop lucide". Alors quoi ? Trop lucide = trop désespéré ? Si l'espoir fait vivre, la trop dure réalité inciterait plutôt à rester dans ses illusions pour survivre dans ce monde de brutes ?
On en reparle quand vous voulez.
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