Après Le mec de la tombe d'à côté (voir ma chronique), notre allumée Suédoise, Katarina Mazetti, revient avec Le caveau de famille. On craint le pire, avec un titre pareil, et on n'en passe pas loin.
D'abord, on est contents parce que Benny et Désirée se retrouvent.
Ah ! une si belle passion ne pouvait pas s'arrêter aussi bêtement !
De rebondissement en rebondissement, l'histoire nous emporte dans le tourbillon du quotidien improbable entre le fermier et l'intellectuelle. Katarina Mazetti sait de quoi elle parle : elle a vécu vingt ans dans une ferme avec son mari et ses quatre enfants ! D'ailleurs, ça sent le vécu de l'élevage des vaches et de la condition féminine en milieu rural. Voilà un beau plaidoyer en faveur des paysans dont le travail n'est plus rentable et du quotidien des mères au foyer dont le travail ne se voit que lorsqu'il n'est pas fait...
Heureusement que l'amour et l'humour illuminent ce roman noir, parce qu'on ne sait plus s'il faut rire ou pleurer...
J'attends la suite. Je suis sûre que Le Caveau de famille n'est pas la fin. En tout cas, elle m'a laissée sur ma faim, comme le premier.
Allez Katarina, au boulot ! prends ton stylo et raconte-nous vite la suite !
Éditions Actes Sud, Collection Babel n° 1137, 2012, 272 pages.
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