Je dois dire que je suis assez fière de la notoriété de mon blog au bout d'une seule année d'existence : depuis quelque temps, les maisons d'éditions m'envoient régulièrement leurs communiqués sur les prochaines parutions. Un livre a attiré mon attention : la réédition de Paradoxia, Journal d'une prédatrice de Lydia Lunch, qui avait déjà été publié à la Musardine, spécialisée en littérature érotique. Je me suis dit : mettons un peu de piment dans L'avis Textuel...
La préface est de Virginie Despentes et quelque chose me disait que ce ne serait pas de l'érotisme à l'eau de rose. En effet, Lydia Lunch (c'est un pseudo) n'y va pas avec le dos de la cuiller.
Et pour cause ! On se demande parfois pourquoi les autres sont parfois si différents de nous, mais notre chanteuse punk (peut-être plus connue sur les scènes underground) nous donne rapidement une raison : "New York ne m'a pas corrompue. J'y suis allée parce que je l'étais déjà. Dès l'âge de 6 ans, mes tendances sexuelles étaient encouragées par un père qui n'avait aucun contrôle sur ses fantasmes, ses penchants ou ses pulsions criminelles".
Je vous aurais prévenus : c'est trash, version hard. Mais son récit aide à comprendre comment on peut devenir ainsi.
Éditions Au Diable Vauvert, 2011, 238 pages.
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