Cet été sur France Inter, j'ai écouté une émission avec Gérard Garouste, peut-être une rediffusion. J'avais déjà été sidérée de la façon plutôt tranquille dont il parlait des sujets douloureux de sa vie : la violence de son père et ses activités de collaborateur pendant la guerre, ses secrets de famille, sa folie...
Il avait l'air de tout assumer, probablement grâce à l'analyse : "Mot par mot, il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation". Cette façon tranquille n'est qu'une apparence, bien sûr, qui cache une lutte permanente. D'ailleurs, son livre autobiographique est intitulé L'intranquille, bien que d'un style tout aussi calme et lucide.
Cet Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou, écrit avec Judith Perrignon, aborde aussi des sujets magnifiques comme sa peinture, sa rencontre avec Leo Castelli, son apprentissage de l'hébreu, sa fondation La Source, et surtout sa belle histoire d'amour avec Élisabeth...
Des confessions pudiques où il transmet "ce qu'il a compris". Passionnant.
Éditions Le Livre de poche, Collection Littérature & Documents, 2011,
160 pages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire