Revenons sur la trilogie (pour l'instant) de Haruki Murakami : 1Q84. Les lecteurs attendent le Livre 4 et je ne vois pas pourquoi, si l'auteur y prend plaisir, il n'y aurait pas une suite, d'autant que le dernier tome se termine par un "Fin du Livre 3", qui le laisse supposer, et qu'il y a matière.
Je suis donc arrivée au bout de ces plus de 1500 pages en 3 livres, parfois agacée par les longueurs, les répétitions et autres précisions inutiles. Mais quelle est cette manie de faire de gros pavés bavards ? Ce n'est pas la première fois que je m'en plains. Il est tellement agréable de lire ces histoires servies en creux par un style qui fait appel à l'imagination du lecteur, comme chez Toni Morrison, par exemple, ou Christian Garcin ou Pierre Michon... auteurs qui taillent leur œuvre comme des diamants. Bref, inutile d'en écrire des tonnes pour briller.
Enfin, tant pis, c'est le style qu'a choisi monsieur Murakami pour cette belle histoire fantastique, magique et romantique où un homme et une femme se retrouvent vingt ans plus tard.
Ce serait dommage de s'arrêter à cette fin convenue de conte de fée.
Et après ? C'est peut-être là que l'histoire commence, dans un monde réinventé pour leur histoire commune.
Éditions Belfond, 2012, 544 pages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire