samedi 20 juin 2015

Heureux dans les jardins du monde

Une petite semaine ailleurs. J'ai emporté beaucoup trop de livres à lire en si peu de jours et de nuits, mais je ne peux pas m'empêcher de farfouiller quand même dans la bibliothèque sur place. On ne se refait pas.
Voilà mon excellente trouvaille du jour : la bande dessinée Une vie sans Barjot, un récit d'Appollo avec des dessins et couleurs d'Oiry.
L'histoire : les tribulations de Mathieu, un ado de 18 ans, pendant la dernière nuit dans la ville de son enfance avant son départ à Paris pour ses études.
Les personnages : ses copains, comme Barjot le skateur, Christophe qui veut embarquer sur un cargo, Fred le plus cool ; mais aussi les jolies filles de la classe, dont Noémie dont il est secrètement amoureux depuis la seconde.
Un concert, des déambulations nocturnes, une bagarre, une fête où il entraîne ses copains et où il espère retrouver Noémie...
Quand même, il y avait un truc un peu flippant à voir ces types dont le crâne commençait à se dégarnir se comporter comme n'importe quel ado de mon bahut. Est-ce qu'à partir de 18 ans l'idée qu'on se fait de la fête ne bouge plus pour le restant de notre vie ?
Voilà un charmant voyage initiatique le temps de la traversée d'une nuit, entre déprimes et rêves d'adolescents, questionnements sur la vie d'adulte, évocations littéraires et émois amoureux.
Une bande dessinée, joliment dessinée, bien écrite, poétique et intelligente.

Éditions Futuropolis, 2011, 64 pages.

- Voir aussi ma chronique sur La grippe coloniale, du même scénariste, c'est-à-dire Appollo, alias Olivier Appollodorus, également un des auteurs publiés dans la revue Kanyar.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire