Trois histoires de femmes entrelacées comme une tresse, situées aux antipodes : Inde, Italie, Canada.
L'une est une Intouchable et refuse que sa fille subisse le même sort qu'elle ; l'autre dirige une entreprise artisanale familiale et refuse la faillite ; la dernière est une avocate de haut vol qui gère de main de maître sa vie professionnelle comme sa vie privée et refuse d'être déstabilisée par sa maladie.
On comprend vite comment ces destins très éloignés mais contemporains vont finalement se rejoindre mais l'écriture est simple, le dispositif bien amené et les sujets bien documentés — d'où le succès déjà rencontré par ce premier roman.
Ces femmes courageuses ont notamment en commun des caractères bien trempés et une volonté farouche de s'en sortir malgré l'adversité des mondes dans lesquels elles vivent. Comme quoi, dans les pays développés comme dans les plus pauvres, les femmes n'ont jamais la vie facile.
On lit à toute allure La tresse que Laetitia Colombani, scénariste et réalisatrice, ne devrait pas tarder à mettre en images.
Éditions Grasset, 2017, 224 pages.
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