Patrick Weber s'est inspiré de l'autobiographie Confessions d'un masque pour écrire le scénario du roman graphique Mishima. Ma mort est mon chef d'œuvre. Les dessins en noir et blanc, subtils et expressifs, sont de Li-An.
L'ouvrage nous plonge à la fois dans l'Histoire du Japon, des années 1920 (et avant) jusqu'aux années 1970, et celle de Mishima. Très tôt initié au kabuki par sa grand-mère, il comprend l'importance des masques dans sa vie.
L'écrivain se rend compte très jeune qu'il est différent, fasciné par la mort et la souffrance. Il est fortement impressionné par la découverte du Saint Sébastien de Guido Reni.
Il commence à publier des poèmes dans le journal de son école et adopte alors le nom de Mishima car son père lui interdisait de lire et écrire pour l'élever à la dure. Son amitié avec Kawabata, un autre très grand écrivain japonais, durera toute sa vie.
Ce beau roman graphique donne un aperçu de la vie énigmatique et extrêmiste de l'écrivain japonais et surtout donne envie de (re)lire son œuvre.
Éditions Vents d'Ouest, 2019, 17,5 x 24,8 cm, 248 pages.
À lire, un entretien avec le dessinateur Li-An.
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