mardi 26 novembre 2024

Dans les arcanes de l'édition

Pascal Bresson s'inspire du roman de David Foenkinos, Le mystère Henry Pick, pour le scénario de la bande dessinée du même nom. Les dessins sont d'Ilaria Tebaldini.
L'histoire se passe dans le monde de l'édition.
Une éditrice passionnée, qui travaille chez Grasset (l'éditeur de Foenkinos), publie un jeune romancier qu'elle trouve talentueux.
Ils tombent amoureux et s'installent ensemble. Malheureusement, son livre est un échec.
Elle trouve ensuite un manuscrit génial dans une bibliothèque qui reçoit les manuscrits refusés (à condition qu'on vienne les déposer en personne). L'auteur, le fameux Henri Pick, est mort mais cachait bien son jeu. En tout cas, il n'a pas le profil d'un écrivain.
Le livre rencontre un grand succès. Mais un critique littéraire enquête car il ne croit pas à cet auteur.
Qui est le véritable et mystérieux écrivain ? 
La morale de l'histoire n'est-elle pas que le succès d'un livre ne tient pas toujours à son texte mais à l'histoire qui plane autour ?

La Boîte à bulles, 2024, 168 pages.

Deux Nothomb, deux ovations

Elle écrit plus vite que son ombre, au creux de la nuit, et ne publie que le quart.
Franchement chapeau ! (c'est le cas de dire, eu égard à sa collection).
L'impossible retour est le récit d'un voyage avec une amie française, la photographe Pep Beni, qui a gagné un séjour d'une dizaine de jours au Japon pour deux et a décidé de prendre Amélie pour guide.
Ce périple est rocambolesque et plein d'humour, bien que source d'angoisses et d'émotions.
La quatrième de couverture est aussi brève que juste : 

"Tout retour est impossible, l'amour le plus absolu n'en donne pas la clef."

C'est une variation de son roman La nostalgie heureuse, récit romancé d'un autre retour au Japon. 

Dans cet élan de plaisir de lecture, je m'attaque à Psychopompe.
Là aussi, la quatrième de couverture est parfaite :

"Écrire, c'est voler."

Où Amélie Nothomb nous raconte sa passion pour les oiseaux depuis l'enfance et son fantasme de voler, qu'elle a sublimé dans l'écriture.
Je serai aussi brève que ces quatrièmes : bravo !

Albin Michel, 2024 et 2023, 160 pages.

Lire aussi mes chroniques sur :
- La Nostalgie heureuse ;
- Une forme de vie.

lundi 18 novembre 2024

L'énergie dans l'assiette

Et si la fatigue venait de notre alimentation ? Ou plutôt si notre vitalité dépendait aussi de ce que nous mangeons ?
La cheffe Émilie Félix propose, dans L'énergie, ça se cuisine, de booster notre énergie avec une approche originale en cinq étapes, et des conseils simples.
Elle se base sur des principes ancestraux et multiculturels et vise le bien-être de tous, à tous les âges. Elle nous aide à comprendre ce que signifie manger et à faire le lien avec l'énergie vitale.
Il ne s'agit pas d'un livre de recettes, mais plutôt d'une autre façon, par exemple, de cuisiner, de découper (avec des schémas) et cuire les légumes.
Les cinq étapes sont : bien sélectionner et acheter ses produits, notamment selon la saison ; bien les conserver (avec des conseils sur la macération, la déshydratation, la congélation... ; bien les transformer, donc les découper, les cuire et les associer avec d'autres aliments.
Et pour finir les déguster d'une certaine façon et en fonction d'un repas, d'une année, d'un trouble particulier et dans un certain ordre de façon à faciliter la digestion, par exemple.
C'est une bible de l'alimentation, très instructive et passionnante, avec beaucoup d'illustrations.
Comme le disait Hippocrate : "Que ton alimentation soit ta meilleure médecine."

Le Cherche Midi éditeur, 2024, 336 pages.