Le botaniste Francis Hallé dans ce très beau livre, La beauté du vivant, nous convie — à travers ses nombreux et propres dessins — à un voyage en quête de beauté dans le monde végétal, mycologique, animal, humain...
Sa définition (en construction) de la beauté n'est pas celles des dictionnaires, trop restrictives et se contentant de décrire l'effet sur l'être humain. La connaissance peut aussi aider à rapprocher l'homme de la nature, bien que certains scientifiques méprisent la notion de beauté.
"La Beauté du vivant doit être la jeunesse et l'audace, le bonheur et l'émerveillement qui nous font voir la nature pour ce qu'elle est, le vrai Paradis sur terre, l'antidote parfait au capitalisme débridé, et à ses productions qui nous envahissent, béton, parkings, publicité omniprésente, bruits de moteur et gaz d'échappement", écrit l'auteur en introduction.
La beauté est parfois invisible, comme l'étrange "sentiment océanique" (au sens d'infini) qui est une expérience psychique qui nous submerge un instant et donne l'impression de disparaître, ou de faire vraiment partie de la nature (ce qui devrait être notre nature).
Ce sentiment de plénitude absolue peut aussi arriver en ville, ou devant un livre comme celui-ci, mais il est plus courant de le ressentir en pleine forêt.
Actes Sud, 2024, 160 pages (22 x 32 cm), préface d'Ernst Zürcher.
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