Je me suis donc dit : "Tiens, je vais lire le pavé (dans la mare) du philosophe Michel Onfray sur Freud : Le crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne."
Ah ! il n'y va pas avec le dos de la pelle... L'avantage, c'est qu'il écrit très bien et que le style est clair. C'est séduisant. On ne demande qu'à croire sa méthode d'avoir lu l'œuvre complète, les correspondances et les biographies, et d'apporter un éclairage différent...
Mais du coup, on se demande pourquoi il a besoin de frapper si fort : l'idole est-elle si solide ou les croyances si profondément ancrées ? Certainement.
Dans la foulée, j'ai lu aussi la réponse à la tentative de démolition : Mais pourquoi tant de haine ?, d'Élisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste. Elle est convaincante, elle aussi, apparemment plus apaisée donc plus crédible.
Alors que croire ?
D'aucuns prétendent que les traductions déforment les propos : pour comprendre Freud, il faudrait lire Lacan, Deleuze, Derrida... Et dans la foulée, "Le livre noir de la psychanalyse", puis "L'anti livre noir de la psychanalyse"...Vaste programme qui ne laisse entrevoir que la surface de l'iceberg !
Vu à Marseille, dans une traverse. |
PS : Je viens d'apprendre que Michel Onfray répond à son tour avec "Apostille au crépuscule" que j'attends de lire avec impatience quand il sera disponible à la bibliothèque...
Affaire à suivre !
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