Il y a longtemps que je voulais lire le roman (autobiographique) de Delphine de Vigan : Rien ne s'oppose à la nuit. C'est chose faite, en plein week-end de Noël, captée par l'histoire, le style, le sujet...
Non seulement on a beaucoup entendu parler de ce livre, mais surtout la couverture accroche : la photo d'une femme à la beauté magnétique et le titre poétique, extrait de la chanson Osez Joséphine de Bashung. On perçoit immédiatement le drame sous la grâce. En effet, cette femme, la mère de l'auteur, disait elle-même qu'elle avait été très belle et qu'elle l'avait payé très cher.
Delphine de Vigan, après le suicide de sa mère, enquête sur sa famille, ses failles, ses morts, ses secrets... comme il y en a dans toutes les familles. Voilà sûrement pourquoi ce roman trouve un écho en chacun. Une manière de comprendre et peut-être de tenter de défaire les nœuds et d'arrêter la malédiction familiale. Une entreprise littéraire délicate, casse-gueule, douloureuse et réussie.
Éditions JC Lattès, 2011, 440 pages.
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