Colombe Schneck s'est confrontée à l'indicible. Elle raconte et tente de comprendre le parti-pris d'un choix impossible et d'un sacrifice : l'horreur et la mort contre l'amour et la vie. Finalement, le récit de Colombe — un prénom prédestiné pour la paix — est lumineux et positif : elle répare, en quelque sorte, et elle repart.
samedi 19 janvier 2013
Elle répare et elle repart
On a l'impression d'avoir déjà lu cette histoire qui ressemble à tant d'autres, et pourtant, elle est si particulière que je n'ai pas lâché le livre tant que je ne l'ai pas fini. Colombe Schneck, la sympathique chroniqueuse littéraire de France Inter (entre autres), raconte, dans La réparation, un secret de famille qu'elle finit par percer. Une quête que beaucoup entreprennent car, tant que les fantômes ne sont pas réhabilités, ils hantent les vivants. Or, un secret cache leur existence et leur mort : une trop grande douleur empêche d'en parler aux descendants, et l'inconscient familial travaille dans l'ombre. Il faut souvent attendre plusieurs générations avant qu'un membre de la famille soit prêt à faire toute la lumière. Connaître leur vie et leur donner une place dans la famille, leur permet d'exister enfin, même absents.
Colombe Schneck s'est confrontée à l'indicible. Elle raconte et tente de comprendre le parti-pris d'un choix impossible et d'un sacrifice : l'horreur et la mort contre l'amour et la vie. Finalement, le récit de Colombe — un prénom prédestiné pour la paix — est lumineux et positif : elle répare, en quelque sorte, et elle repart.
Éditions Grasset, 2012, 224 pages.
Colombe Schneck s'est confrontée à l'indicible. Elle raconte et tente de comprendre le parti-pris d'un choix impossible et d'un sacrifice : l'horreur et la mort contre l'amour et la vie. Finalement, le récit de Colombe — un prénom prédestiné pour la paix — est lumineux et positif : elle répare, en quelque sorte, et elle repart.
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