Tao Lin, jeune auteur américain d'origine chinoise (né en 1983), admire Bret Easton Ellis qui le lui rend bien : "Avec Taipei, Tao Lin devient l'écrivain au style le plus intéressant de sa génération, ce qui ne veut pas dire que Taipei n'est pas un roman ennuyeux", a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux. Je suis surtout d'accord avec la deuxième partie de la phrase (souvent occultée quand on le cite) : ce jeune homme accro aux écrans et aux médicaments qui s'ennuie et s'observe à la loupe dans les moindres détails, c'est terriblement ennuyeux. L'ennui, avec l'ennui, c'est qu'on s'ennuie.
Par contre, la brillante couverture façon hologrammes pailletés ne cesse de me fasciner.
Éditions Au Diable Vauvert, 2014, 346 pages.
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