En lisant Marseille noir, je me suis dit que je n'avais pas assez parlé de René Frégni dans mes chroniques.
Elle danse dans le noir, hyper-sensible hommage à sa mère, et On ne s'endort jamais seul m'ont beaucoup touchée.
Tu tomberas avec la nuit m'a traumatisée, je dois avouer : le genre de livre bien noir bien glaçant, d'autant qu'il s'agit d'un récit autobiographique, l'histoire d'une méprise qui a envoyé l'auteur en garde à vue (et qu'on redoute de subir).
S'il a connu l'autre côté des barreaux, René Frégni fréquente aussi le milieu carcéral en tant qu'animateur d'ateliers d'écriture avec des détenus, notamment aux Baumettes.
Son univers est fait de grâce, d'amour et de tendresse mais aussi de violence, de voyous, de prison et de désir de justice.
Mais je ne suis pas à la page : René Frégni a signé bien d'autres romans éblouissants, une douzaine en tout, la plupart édités chez Gallimard, dont La fiancée des corbeaux ou Sous la ville rouge.
Éditions
Gallimard, Collection Folio (n° 3576), 2001, 144 pages.
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