Mocha Dick ou la baleine blanche est un court récit de chasse au cachalot de Jeremiah N. Reynolds, passionnant à plus d'un titre, du point de vue littéraire.
En effet, ce petit livre en a probablement inspiré de plus grands, comme le Moby Dick de Melville, écrit dix-sept ans plus tard, ainsi que Les Aventures d'Arthur Gordon Pym de Edgar Allan Poe que Reynolds côtoya et à qui il confia ses aventures.
Et plus près de nous, Christian Garcin ne cache pas sa fascination pour ce singulier aventurier : une bonne raison pour se lancer sur ses traces et écrire Les vies multiples de Jeremiah Reynolds (lire ma chronique).
D'où l'importance de ce Mocha Dick dans la littérature d'aventures maritimes, préfacé et traduit intégralement pour la première fois en français par Thierry Gillybœuf.
Sinon, du point de l'histoire, cet exploit du pêcheur de baleine qui harponne le bébé cachalot puis sa mère et son père (ou quelqu'un des siens), c'est-à-dire le redoutable Mocha Dick, et ce bain de sang qui en résulte, ne m'a pas du tout épatée, bien au contraire.
Ce "petit" poisson-là n'est pas devenu grand. Mais c'est sûrement la loi de la nature : tuer ou être tué.
Éditions du Sonneur, La Petite Collection, traduit et préfacé par Thierry Gillybœuf, 2013, 88 pages.
D'autres chroniques dans la même Petite Collection :
- Émile Zola : Comment on se marie et Comment on meurt.
- Frederick Marryat : Comment écrire un livre de voyage.
Bonjour, je découvre avec grand plaisir ce blog, qui met en avant des maisons d'édition moins connues, cela fait du bien ! J'avais noté ce titre "Mocha Dick" lors de ma lecture de Christian Garcin. J'ai beaucoup aimé son roman, un bel hommage à la littérature et au rêve, et attends donc avec impatience ton futur billet.
RépondreSupprimerMerci beaucoup et à très bientôt !
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