Illustration : Elza Lacotte. |
Cet essai rassemble également des textes de Beate Sirota elle-même, ainsi que des entretiens, et un récit d'Augustine Sirota, sa mère, sur les années de guerre.
Leo Sirota, d'origine russe, avait choisi de vivre au Japon avec sa famille. Il était responsable de la section piano de l'Académie impériale de musique de Tokyo et a formé les plus grands pianistes japonais des années trente.
Sa fille unique, ayant grandi au Japon et parlant couramment la langue, a activement participé à la rédaction de la Constitution du Japon de 1946, sous les ordres de MacArthur, alors qu'elle n'avait que 22 ans ! Elle rédigea notamment les sections relatives aux droits des femmes, aux droits civiques et à la liberté académique. Non seulement la jeune femme était la seule représentante féminine à la table des négociations, mais elle réussit à offrir aux Japonaises des droits égalitaires et exceptionnels pour l'époque.
Le père et sa fille, chacun à sa façon, ont eu à cœur de contribuer aux rapprochements des peuples par des échanges culturels de haut niveau, dans un but pacifiste.
Éditions Le Ver à soie, Virginie Symaniec éditrice, 2015, 124 pages.
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