jeudi 26 octobre 2017

Le langage des fleurs de Proust

Avec L'herbier de Marcel Proust, Dane Mc Dowell nous invite dans le jardin imaginaire de Marcel Proust, qui se comparaît à un botaniste moral.
L'œuvre de l'écrivain est en effet parsemée de fleurs et plantes, comme autant de métaphores d'une extrême précision, de souvenirs, d'images de couleurs, de parfums — lui qui les craignait tant à cause de son asthme —, de grâce ou d'épines... jusqu'au titre du roman À l'ombre des jeunes filles en fleurs.
On pense immédiatement aux catleyas, aux chrysanthèmes, aux aubépines, aux lilas des jardins de son enfance...
L'aubépine vue par Djohr.
L'œuvre de Proust est ainsi revisitée à partir d'un herbier circonstancié et classé en quatre chapitres : les fleurs de l'innocence, les fleurs de salon, les fleurs du mal et l'herbier de la mémoire.
Les 65 fiches de plantes sont superbement illustrées par des collages façon planches botaniques et collages surréalistes et délicats signés Djohr.
Un très beau livre de botanique littéraire.

Éditions Flammarion, 2017, 224 pages.

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