À l'époque de Zola, Maupassant, Degas, Mérimée, Baudelaire... la façon dont ces œuvres ont représenté la prostitution et les prostituées a nourri un imaginaire collectif qui perdure de nos jours.
Le naturalisme en vogue alors, avec le succès de Nana en littérature, incite parfois de jeunes auteurs à forcer le trait d'une certaine prostitution jusqu'à l'outrance, probablement aussi pour se faire connaître en recherchant le scandale, malgré la censure et le risque de poursuites.
Soulignons que les auteurs de ces œuvres sont majoritairement des hommes, face au quasi silence des concernées.
L'essai, passionnant et abondamment documenté, met donc en exergue l'exercice d'une violence ordinaire et la domination masculine qui s'étend à bien d'autres domaines.
Éditions Hermann, 2017, 268 pages.
Lire aussi mes chroniques sur :
- Elles de Sophie Bouillon ;
- La Dérobade de Jeanne Cordelier.
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