La revue Science & Vie* publie un dossier étonnant sur la mutation de la nature en ville.
Entre les espèces sauvages et les espèces domestiques, d'autres se sont acclimatées aux conditions difficiles des villes (chaleur, bruit, éclairage, foule, déchets...) et se sont donc transformées pour devenir typiquement urbaines : fourmis, lézards, mésanges, papillons... Mais on trouve surtout les habituels pigeons, moineaux, hirondelles, ainsi que les rats et souris, les blattes, punaises de lit... moins réjouissants.
Parmi les espèces végétales qu'on trouve le plus fréquemment, vous n'y avez certainement pas fait attention parce qu'on aurait tendance à les "traiter" de mauvaises herbes : pâturin, bourse à pasteur, stellaire...
Il est vrai que le terrain des villes n'a intéressé les écologues que depuis peu — il reste encore à explorer et comprendre. Si ce milieu en pleine mutation est inquiétant par certains aspects, certains spécialistes restent optimistes pour l'avenir (il vaut mieux puisque l'urbanisation continuera de se développer). En effet, les villes pourraient aussi devenir des écosystèmes à part entière, où la biodiversité serait préservée, loin des cultures intensives des campagnes qui n'ont parfois plus rien de bucolique et où les espèces menacées n'ont plus leur place...
À condition que les agglomérations deviennent moins pollués ? Même l'homme — un autre animal des villes — s'adapte et développe parfois des résistances à la pollution !
* Science & Vie n° 1216, janvier 2019
Lire aussi ma chronique sur la végétalisation des espaces urbains (Petit traité du jardin punk).
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