Il s'agit, non pas de plantes glanées dans la campagne pour un herbier classique, mais d'objets trouvés et collectés dans la rue, des tickets, des papiers... plutôt égarés et échappés de la poubelle ou du balai. Comme toujours pour l'Oulipo, il y a une règle du jeu d'écriture que l'auteur indique en début d'ouvrage.
Ces objets, tellement communs et destinés au rebut, parfois rebutants, parfois étonnants, n'ont habituellement pas grand intérêt, ou plus du tout, mais les voilà épinglés, c'est-à-dire fixés en photographies, dûment étiquetés avec nom latin et vulgaire, élevés au rang de précieux spécimens.
Sur la page de droite, en vis-à-vis, se trouve un haïku plein de clins d'œil, à la typographie et la composition recherchées.
Enfin, ce recueil d'objets est lui-même un bel objet.
Éditions Textuel, 2021, 96 pages.
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