Bref (justement), j'ai nettement préféré La Zone d'inconfort : une série de textes autobiographiques ou inspirés de souvenirs. Il se moque de la gaucherie de l'adolescent qu'il a été, il raconte sa passion pour Charlie Brown ou pour l'ornithologie. Et il faut écrire sacrément bien pour intéresser le lecteur (c'est-à-dire moi) à cette étrange passion qui consiste à attendre des heures derrière un buisson pour voir tel ou tel oiseau rare. Je me demande qui est l'oiseau rare... Il avance en petites touches subtiles, contrairement à la surabondance pesante des Corrections.Quant à Freedom, qui dépasse également les 700 pages, j'attendrai un peu.
Les éditions de l'Olivier publient la plupart des livres de Jonathan Franzen.
Lire aussi ma chronique sur Pourquoi s'en faire ?

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