Je pardonne aisément à Jonathan Franzen ses romans de plus de 700 pages (voir ci-dessous) : il semble qu'aux États-Unis ce soit la seule façon d'être pris au sérieux. Il s'en explique dans Pourquoi s'en faire ?, un recueil de textes revus et corrigés, parus dans la presse américaine, où il s'exprime sur divers sujets, sérieux ou plus légers, qui lui tiennent à cœur : la maladie d'Alzheimer de son père, les méthodes de promotion de l'édition, son goût pour la récup', les livres d'éducation sexuelle, son point de vue sur les livres de William Gaddis...
Ces réflexions sont mille fois plus percutantes que les longs développements de ses romans, mais pour que ses essais soient lus, il lui fallait probablement écrire un gros pavé (dans la mare de la littérature).
Un régal !
Éditions de l'Olivier, 2003, 240 pages.
Lire aussi la chronique sur La zone d'inconfort et Les Corrections.
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