Deux exemples :
Citer un absent en lui faisant dire ce qui nous arrange : "Machin te dirait que..."
Dire ex aequo quand c'est perdu ; prétendre que ça continue quand c'est fini.À lire avec parcimonie, peut-être, car trop de mauvaise foi fait rire jaune et peut provoquer des risques de crise de foi(e).
Lorsqu'on ne peut éviter l'interlocuteur retors, cette méthodologie de poche peut servir à riposter ou botter en touche (je fais volontiers l'éloge de la fuite) en adoptant quelques postures — ou impostures.
Dans le même genre, en plus complet et sérieux, je pense à l'indispensable et passionnant Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois qui décortique les différents mécanismes afin de les déceler et éviter de se laisser embobiner.
Le collectif Bamastrau a eu aussi l'étonnante idée de faire traduire les textes de sa méthodologie en anglais (par Judith Strauser).
Pourquoi pas ? C'est un excellent argument (de mauvaise foi) pour l'offrir à une personne (si possible de mauvaise foi) : Tiens, tu réviseras ton anglais !
Lire aussi, sur le site de l'éditeur, Rue des Promenades, Une physionomie de l'embrouille, étude sociologique et linguistique dans la même veine.
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