Décapage est une revue littéraire décalée et néanmoins sérieuse, créée en 2001 par Jean-Baptiste Gendarme, rédacteur en chef et par ailleurs écrivain et essayiste (bientôt sur ce blog une chronique sur Splendeurs et misères de l'aspirant écrivain). Depuis 2012, elle est désormais publiée par Flammarion.
Le titre de la revue annonce un produit corrosif. De plus, une étymologie maison est proposée : DÉCAPAGE, n, m. - 2001 ; de déca- du gr. Deka "dix" et de page du lat. pagina "feuille de papier". En effet, à l'origine le fanzine ne comptait que dix pages contre 172 aujourd'hui.
Sur ce ton plein d'humour — qui détend l'atmosphère parfois guindée ou élitiste de la littérature ou de l'idée que l'on s'en fait — la revue aborde toutes sortes de sujets littéraires avec des auteurs contemporains de talent : des chroniques, des exercices de style (journal littéraire ou lettre à une idole), des interviews imaginaires d'écrivains n'étant plus de ce monde, des thématiques ("Le jour où je n'ai rien foutu" ou "Le jour où mon manuscrit a été accepté"), des portraits d'écrivains par eux-mêmes avec commentaires de leurs livres et autres anecdotes, ainsi que des nouvelles inédites. Le tout est agréablement présenté, avec de nombreuses photos et illustrations originales.
Cela donne une revue tout à fait originale et sympathique à lire pour découvrir les talents d'aujourd'hui et de demain.
Éditions Flammarion, revue semestrielle, 174 pages, 15 euros.
Le site très détaillé de Décapage pour en savoir plus et s'abonner.
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