Jardin des plantes de Paris. © Marie M. |
Elle évoque la simplicité, la renaissance, la fragilité et la vigueur, qu'elle soit en brins ou en touffe, en pré ou en prairie, folle ou mauvaise, coupée ou haute.
Autant d'aspects, intenses et foisonnants, que passe en revue Alain Corbin dans son essai La fraîcheur de l'herbe - Histoire d'une gamme d'émotions de l'Antiquité à nos jours.
Il cite abondamment les auteurs qui, depuis la nuit des temps, célèbrent son pouvoir : Pétrarque, Rimbaud, Thoreau, Rousseau, Whitman, Giono, Delerm, Ponge, Jaccottet...
On peut mettre un immense amour dans l'histoire d'un brin d'herbe.Tout un monde apparaît — artistique, sensoriel, sensuel, vivant et bucolique —, à la lecture de cette très longue histoire, enivrante, émouvante.
Gustave Flaubert à Louise Colet, le 22 avril 1854.
Quelle fraîcheur !
Éditions Fayard Histoire, 2018, 240 pages.
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