L'attachée de presse, après m'avoir gentiment envoyé le livre, me demande si j'ai eu l'occasion d'en prendre connaissance et, si oui, ce que j'en ai pensé.
C'est délicat. Une (amie) libraire m'avait recommandé l'auteur. Mais j'ai beau reprendre ce livre à différents moments, je n'arrive pas à rentrer dedans. Je suis bien obligée de le constater.
Je pourrais ne pas lui répondre, mais j'ai pris la peine de commencer la lecture, de persévérer, de recommencer, de sauter des pages... Rien n'y fait ; ce n'est pas de la désinvolture de ma part.
Alors je lui écris : "Puisque vous me le demandez, je vous avoue que, malgré l'intérêt du style, je n'arrive pas à entrer dans l'histoire et me laisser porter.
J'ai repris ma lecture à plusieurs reprises car, parfois, ce n'est pas le moment. J'ai sauté des pages, puis des chapitres, mais rien n'y fait : je n'accroche pas du tout. J'en suis vraiment désolée. J'en suis déçue aussi, mais j'espère que le livre trouvera ses lecteurs."
Voilà, c'est comme ça. Parfois, je n'accroche pas.
Et parfois, longtemps après, un beau jour, on reprend le livre, dans un autre état d'esprit, avec un regard neuf... et là, on accroche et on se demande pourquoi on n'avait pas apprécié. On doit appeler cela des biais cognitifs.
Cela ne vous arrive jamais ?
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