Charles Gobi a encore frappé.
On attend désormais son nouveau roman comme on attend le nouveau feuilleton, vu qu'on retrouve les mêmes lieux marseillais — entre l'Estaque et les Goudes — et les mêmes personnages, auxquels s'ajoutent quelques nouveaux pour une nouvelle intrigue et de nouvelles aventures*.
Comme dans les précédents romans, La grosse Janine commence bien gentiment à grands coups de dialogues épiques, souvent bien gras et parfois plus romantiques. Le QG est le Bar de la Sidérurgie, l'endroit idéal pour galéjer et raconter des brèves de comptoir à la marseillaise.
Dans une ambiance digne de Pagnol ou de Fernandel, les personnages se laissent vivre pour la plupart, cultivent un art de
la débrouille et du bien-vivre ensoleillé et débonnaire... avec les indispensables parties de pétanque, de belote, de pêche, sans oublier les traditionnels apéros et spécialités culinaires avant la sieste, dont les fameux chichis frégis. Pas tous finauds, pas tous des foudres de guerre, mais ils peuvent compter sur leurs copains un peu plus malins.
Car lorsqu'un enquiquineur vient casser les pieds de l'un de ces braves gens, la fine équipe vient les venger copieusement. Et là, changement d'ambiance : un vent violent (c'est le cas de le dire) souffle sur la cité phocéenne comme une furie.
Ça va castagner !
Roman auto-édité par Le Confort Numérique, 2016, 250 pages.
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* Chaque roman peut se lire indépendamment :
- Les Goudes, c'est de l'anglais...
- Hercules des Trois Ponts
- Chemin des Prud'hommes
- Bar de la sidérurgie
- Il est pas con, ce con ?
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