La marche a du sens pour lui puisqu'il a failli être tué par une voiture. Le long de son voyage en solitaire, il va aussi à la rencontre des autres, leur demande l'hospitalité et ce qu'est le bonheur pour eux, d'où le titre du film : Le bonheur... Terre promise.

Le film montre aussi de magnifiques paysages en hiver, de la campagne, parfois de coins très reculés et pourtant pas si lointains, mais aussi d'horribles zones périphériques, des biches qui gambadent dans un champ, une grenouille écrasée sur le bitume et des graffitis comme "La route de la sous-France".

Une belle expérience, un film riche, émouvant, drôle parfois, d'une simplicité philosophique et poétique. Plein de sens.
Je me rends compte que Laurent Hasse a également écrit un livre, J'irai jusqu'à la mer, sur cette expérience, mais je ne l'ai pas (encore) lu.
Cette fois-ci je voulais parler de ce si beau film vu hier soir dans un cinéma du fin fond de la France — puisqu'on est toujours au bout du monde pour quelqu'un.
- Le bonheur... Terre promise, film documentaire, 2012, 1 h 34.
- J'irai jusqu'à la mer, éditions Payot & Rivages, Collection Petite Bibliothèque Payot, 2016, 304 pages.
Sur la marche, lire aussi ma chronique sur le très beau livre du sociologue David Le Breton : Marcher, Éloge des chemins et de la lenteur.
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