Après le savoureux Dictionnaire des mots manquants, voici son complément et tout aussi délectable Dictionnaire des mots en trop.
Le même duo a dirigé les opérations : Belinda Cannone et Christian Doumet. Quarante-quatre écrivains, poètes, romanciers, essayistes ont participé en choisissant et dissertant sur un à trois mots qu'ils renâclent à utiliser ou qu'ils souhaiteraient bannir.
En effet, si nous avons du mal à nous passer de certains mots qui n'existent pas, il en existe dont certains auteurs se passeraient bien.
S'ils jouent avec humour, agacement ou crispation (belle-mère, Dieu, surpoids, vacances — la liste est longue !), ils jouent surtout sur le signifié en souhaitant abolir le signifiant et vice-versa.
Chaque entrée, au-delà du mot, est une invitation dans un univers d'écrivain — ah ! mais Lucile Bordes écrit qu'un écrivain ne s'autoproclame pas tel, alors que moi, en tant que lectrice, je peux les élever à ce rang.
Comme quoi, de tous ces mots en trop dont l'idée même nous dérange, il y a de quoi disserter et faire référence aux autres dictionnaires. Et justement, il y a un mot qui a remporté un franc succès, c'est le mot trop ! Comme quoi, quand c'est trop, c'est en trop.
Éditions Thierry Marchaisse, 2017, 216 pages.
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