Le fait de décrocher des pans de murs pour protéger les œuvres de leur destruction et les exposer dans des galeries ou musées, hors du contexte d'origine, est-il vraiment intéressant ? Faut-il faire le tour du monde pour voir ses œuvres encore in situ ? Bref, le débat est ouvert.
Le vœu de Banksy est de conserver ses œuvres là où il les a réalisées et a fondé Pest Control, notamment pour authentifier celles qui ont été volées et éviter les fraudes.
Mais le street art a peut-être vocation à être détruit ou volé : il est dans la rue, donc il appartiendrait à tout le monde et à personne. D'autres artistes, probablement jaloux, ne se gênent pas pour en recouvrir.
L'avantage des livres est de nous donner à voir les œuvres d'art.
C'est ce que propose Will Ellsworth-Jones dans Le monde perdu de Banksy : sur les traces des œuvres disparues. Il documente chaque photo d'une centaine d'œuvres de son contexte, son histoire ou de ses mystères.
C'est passionnant.
Pyramyd, 2025, 144 pages.

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