Loin des grandes mégalopoles japonaises, des îles sont isolées et désertées.
Sur une de ces îles, vivaient encore trois plongeuses, très âgées, attachées à leur rude insularité, à la mer, à la nature environnante — même si elle peut être dangereuse avec des tempêtes fréquentes — et à leur spiritualité, quand l'une d'elle décède.
La fille de l'une des deux autres arrive avec l'intention de ramener sa mère avec elle sur la terre ferme. Mais la vieille femme a toute sa vie sur son île et n'en a pas du tout envie. En plus, cela laisserait la dernière toute seule.
En attendant de convaincre sa mère et de trouver une solution, la fille reste encore quelques jours dans l'île où elle a passé sa jeunesse.
Nous voilà plongés — c'est le cas de le dire — dans cette nature et cette atmosphère mystérieuse et magique, loin de tout, dans une vie quotidienne rythmée par la pêche, l'entretien du potager, la visite du bateau qui relie les îles et surveille les côtes car les îles désertes attirent les clandestins. Le danger peut venir des hommes, mais aussi des tempêtes.
Un très beau roman suspendu comme une île entre mer et ciel, entre sérénité et inquiétude.
Philippe Picquier, 2025, 224 pages.

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