dimanche 18 août 2019

An absolute reading*

Les avis sont dithyrambiques à propos de My Absolute Darling de Gabriel Tallent — même Stephen King parle de chef d'œuvre — et avec raison, d'autant que l'auteur porte bien son nom.
Que dire de plus ?
Le genre littéraire est multiple : à la fois roman initiatique, histoire d'amours (dont celle du père toute en contradictions, dysfonctionnelle et ultraviolente), plaidoyer pour la nature et l'écologie, et surtout thriller redoutable qui prend à la gorge jusqu'au bout.
Pour résumer l'histoire, il s'agit de Julia surnommée Turtle, quatorze ans, qui va tenter de se libérer de l'emprise manipulatrice et brutale de son père qui l'élève en vue de résister à la fin du monde.
L'auteur emploie différents tons selon ses personnages — les deux copains lycéens ont un humour inventif et fantasmagorique qui rafraîchit avec bonheur l'ambiance générale plutôt tendue.
— Turtle, elle c'est Imogen. Imogen, je te présente la seule et future reine de l'Amérique post-apocalyptique, maîtresse du maniement de la tronçonneuse, du fusil, et accessoirement bouddhiste zen.
Il est aussi question de littérature dans ce roman, ce qui repose du sujet omniprésent des armes à feu.
Et ce qui fait un chef d'œuvre, c'est probablement lorsque l'histoire est captivante, que les sujets graves sont abordés avec justesse, et que le style éblouit. Aucune fausse note.
*L'éditeur n'ayant pas trouvé de meilleur titre en français que l'original, je m'en permets également un en anglais aussi : Une lecture absolue.

Éditions Gallmeister, 2018, 464 pages.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire