Illustration de couverture : Xavier Richard |
Une équipe d'ouvriers a pour mission de livrer, pendant un week-end voire davantage, une énigmatique tulipe bleue fabriquée dans leur atelier.
Leur patron — dont la société s'appelle Big & José — donne des instructions à distance, façon Big Brother, mais trop vagues pour qu'ils puissent accomplir leur mission dans de bonnes conditions.
Les voilà donc embarqués pour une tournée rocambolesque, pleine de surprises, de péripéties et trouvailles improbables, qui tourne en rond et fait tourner en bourrique le narrateur. Et il a de quoi avoir le tournis et le blues avec son équipe de bras cassés...
La brume est dense. Les phares diffusent une lumière chirurgicale, on voit moins la route que s'ils étaient éteints. Je le fais remarquer à Talmone, qui me dit de pas jouer les miss météo. Je lui demande pourquoi il allume pas les feux de brouillard. Il répond c'est de la brume.Car Tulipe blues est un texte d'une richesse qui peut être appréciée à différents niveaux, certes pour sa poésie comique, mais aussi comme un blues, une complainte sur l’esclavagisme moderne et absurde du travail.
Éditions Louise Bottu, 2019, 190 pages.
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