Elle nous raconte son histoire, son enfance, et comment elle a fait de ses souffrances et traumatismes des "cadeaux en mal" de la vie.
C'est ainsi que nous cheminons avec elle dans son passé et son présent, ses rencontres, les tournants et les tourments de sa vie, ce qui a fait qu'elle est devenue écrivaine et ce qui l'anime ou la mine. Et bien sûr, le féminisme et son engagement politique.
Elle parle bien sûr d'écriture, de sa façon de travailler, et comment elle a écrit ses livres, romans ou essais, dont L'espèce fabulatrice qui est celui dont elle est le plus fière.
Sophie Lhuillier l'interroge aussi sur ses lectures et les écrivains qui la touchent, sur ce qui fait un bon roman.
Si les livres des écrivains qui parlent de leur métier sont souvent inspirants, celui-ci l'est tout particulièrement : mon exemplaire est annoté, marqué, souligné au fil des pages. J'y reviendrai certainement.
Seuil, 2021, 176 pages.
Lire aussi les autres chroniques sur Nancy Huston :
- L'espèce fabulatrice ;
- Démons quotidiens ;
- Prodige ;
- Reflets dans un œil d'homme ;
- Bad girl. Classes de littérature.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire