L'histoire de La Confession, de John Herdman, est celle d'un écrivain qui accepte d'écrire l'autobiographie d'un certain Torquil Tod.
Dès les premières pages on comprend que, nécessité faisant loi, il s'est
laissé entraîner sur une voie dangereuse, il en sait trop et la fameuse
confession le lie inexorablement à son commanditaire.
Le suspense est installé. Très vite, l'intrigue plonge dans le paranormal, la névrose, la paranoïa et la manipulation, dans un magistral et subtil jeu de dédoublements et de tiroirs.
Qui est le mystérieux Tod ? Pourquoi vouloir confier et écrire ses souvenirs encombrants ? Et surtout pourquoi à un écrivain ?
Le titre original, Ghostwriting — quand un livre est écrit par quelqu'un d'autre —, fait référence à une écriture fantôme et donne une idée de l'aspect fantastique du roman.
Justement, La Confession ensorcelle prodigieusement : un diabolique roman, impossible à lâcher.
En attendant de découvrir le prochain roman de John Herdman, Le cabaret sinistre, à paraître également chez Quidam, lisez Imelda, déjà paru en 2006.
Quidam éditeur, traduit de l'anglais (Écosse) par Maïca Sanconie, postface de Jean Berton, 2018, 192 pages.
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