Rue Prume. Passe une voiture. Personne dedans. Et sans doute le dysfonctionnement est-il aussitôt signalé, car un peu moins de cinq minutes plus tard, de nouveau passe une voiture, la même et avec un conducteur cette fois-ci.Il y a des missions impossibles parce qu'inconnues : dans Clonck et ses dysfonctionnements de Pierre Barrault, deux personnages aux noms étranges, Aughrim et Podostrog (et s'il n'y avait que les prénoms qui soient étranges dans cette histoire !), sont en quête de... on ne sait pas trop quoi au juste, et eux non plus d'ailleurs, entre autres d'un personnage nommé Perstorp.
Clonck est une ville à géométrie variable.Et Clonck sonne comme une anomalie, un bug informatique (l'écrire bogue semble encore plus bizarre). Il peut y arriver tout et contraire, parfois les deux à la fois, parfois alternativement. Il suffit alors de recommencer pour que tout s'arrange, par magie. Ou pas.
Mais peu importe si Clonck est une ville où ça dysfonctionne à tous les coins de rues : l'univers de Pierre Barrault est aussi surréaliste que poétique, plein de surprises et d'humour.
Merci pour ce voyage fantastique à Clonck !
Le tout est joliment illustré par Claire Morel.
Et toujours, chez Louise Bottu, cette élégance des beaux livres, au beau papier vergé des couvertures et à la typographie chic.
Éditions Louise Bottu, 2018, 174 pages.
Le blog de Pierre Barrault.
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