Pour les malheureux qui ne connaissent pas la délicieuse émission du dimanche matin sur France Inter, Eva Bester y reçoit un invité et l'interroge sur ses façons de résister, d'échapper ou de se vautrer dans le spleen, ce qui nous donne un portrait particulier d'une personnalité et de son univers, vus sous cet angle. C'est aussi une façon de (re)découvrir des pépites littéraires, cinématographiques, sonores ou picturales...
Une nouvelle édition (lire ma chronique sur la première) du livre des Remèdes à la mélancolie d'Eva Bester vient de paraître, augmentée d'un texte sur Julien Spilliaert, artiste belge (1881-1946) et de photos de ses œuvres à l'encre de Chine. Cet addendum constituera une découverte pour la plupart d'entre nous, c'est-à-dire un remède à l'oubli de cet artiste injustement méconnu qui a déclaré :
"Mais l'art nous console et nous y pouvons puiser le courage de vivre !"La couverture est plus jolie, mais dommage que la nouvelle édition ne soit pas complétée par les plus récentes émissions et portraits d'invités. En attendant, vous pourrez les consulter sur le site de l'émission.
Voyez par exemple la page de Bertrand Mandico, cinéaste hors normes, (qui a collaboré à la revue Kanyar), particulièrement inspiré par le sujet puisqu'il entretient un rapport amant-maîtresse avec la mélancolie. On peut y consulter sa truculente et poétique liste de 77 remèdes.
Source inépuisable de consolation par les arts.
Éditions Autrement, 2018, 304 pages.
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