Rien d'étonnant au fait que le roman soit considéré comme un classique de la littérature grecque.
Nous traversons la vie de la séduisante Bèba, ses secrets, ses regrets, ses rêves... Nous rencontrons ses hommes, jamais à la hauteur.
L'auteur nous capte dans la justesse des détails de l'histoire de ses personnages et de la grande histoire de la Grèce.
Puis ce fut Vlassis, le mariage, l'entreprise. Dans ses draps tachés, elle avait l'impression que tout était fini désormais et qu'une femme seule, autour de la quarantaine, glissait tout à fait naturellement dans la caste des bourgeois à laquelle, malgré les luttes et les idéologies, elle n'avait pu échapper. Tout ce qui restait de son passé, c'était une excursion à la mer ou à la montagne, une soirée de carnaval, l'illusion qu'elle avait connu des instants de bonheur et que tout allait continuer encore un certain temps avant de disparaître à jamais.
Le récit nous tient jusqu'au bout, jusqu'à ce dernier chapitre, Temps anciens tombés dans l'oubli,
où tout s'ouvre puis ne se referme pas tout à fait, nous laissant
pensif sur notre propre parcours, nos rêves, nos rencontres. Oui, on touche à l'universel.
Quidam, 2021, 156 pages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire