Est-ce un hasard ? L'auteur est une autrice, et ses deux personnages féminins principaux sont les plus incroyables et courageux de ce roman. En effet, les hommes sont tous (ou presque) bancales et pitoyables : veules, corrompus, ridicules, dépressifs, ratés... Grâce à cela, il y a de l'humour, du suspense et de l'action. Et de la tendresse.
La première partie du roman présente tous les personnages. L'intrigue s'installe tranquillement.
On retrouve, comme dans le précédent roman de la trilogie, L'autre femme, cette fameuse double Ursula Lopez qui embrouille tout le monde (et le lecteur aussi parfois). Quand Ursula s'ennuie, elle est prête à tout avec un époustouflant aplomb et un beau grain de folie. son credo est : Dieu vomit les tièdes.
L'autre personnage féminin est une redoutable inspectrice de police qui ne lâche pas l'affaire.
Dans la deuxième partie, dont les titres de chapitres sont numérotés à la minute près, tout s'accélère avec un braquage complètement dingue et explosif. À partir de là, la lecture devient fébrile et réjouissante : impossible de lâcher le livre.
La troisième partie, comme un épilogue ou une suite énigmatique, nous laisse sur le carreau.
Il paraît qu'il s'agit d'une trilogie : j'attends la suite avec impatience.
Pour résumer, c'est jubilatoire.
Quidam éditeur, traduit de l'espagnol (Uruguay) par Marianne Millon, 2024, 260 pages.
Lire aussi ma chronique sur le précédent roman L'autre femme qui sort en format de poche actuellement.
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